La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969), clôture sur secteur électronique à impulsions courtes et transformateur élévateur :
- Diffusion nationale depuis 1965.
- Homologation CFC - DACE 0838 - P 1164
Extrait des documentations de Clotseul, Closelec, La Châtaigne ou Général Clôture :

Description et particularités de la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) électronique, impulsions courtes :
- Avec la norme NF C 78-200, 23 Juillet 1959, les concepteurs-créateurs étaient limités à une intensité maximum de 300 mA avec charge de 500 Ohms. La plaquette électronique à « diode contrôlée », (actuellement le nom « thyristor » est employé) permet de conduire presque une demie sinusoïde du courant du réseau 220 V, 50 Hz au primaire du transformateur élévateur dont le secondaire est relié aux bornes « Clôture » et « Terre ».
- Deux épingles à ressort en acier inoxydable, robustes et économiques équipent les sorties Clôture et Terre.
- Le transformateur est logé dans un bac moulé (bakélite thermodurcissable) rempli de brai.
- La plaquette électronique est protégée par un fusible (fil de cuivre soudé).
- Un contacteur à bilame améliore significativement la sécurité en provoquant la fusion du fusible d’alimentation 220 V du transformateur en environ 15 secondes si le thyristor de la plaquette électronique est en court-circuit (panne la plus fréquente après un coup de foudre).
- Le voyant néon de contrôle est alimenté par une prise intermédiaire au secondaire du transformateur. Avec action sur un bouton-poussoir, au rythme des impulsions il produit un éclair d’autant plus vif qu’il y a moins de pertes entre la ligne sur isolateurs et le sol. Non alimenté en permanence le voyant vieillit bien.
- Il n’y a pas de protections des surtensions lignes et secteur par varistances ou éclateur.
- Réparations possibles, rapides mais onéreuses par remplacement du transformateur ou de la plaquette électronique qui peut aussi être dépannée composant par composant.






Expérience et observations de Michel Pyrat avec la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969), clôture sur secteur électronique, impulsions courtes :
- En 1964 la cfce était le concepteur-constructeur dominant du marché français depuis des dizaines d’années avec des fabrications de haute qualité et une commercialisation par de nombreuses agences formées et soutenues à la vente et à la réparation.
- Pour produire des impulsions plus régulières qu’avec les rupteurs à ampoule de mercure la cfce a innové avec une plaquette électronique où une base de temps avec transistor unijonction commande chaque seconde l’amorçage d’un thyristor pendant une demie sinusoïde du courant 220 V, 50 Hz ; pour améliorer la synchronisation de l’amorçage du thyristor au plus près du début d’une sinusoïde, plusieurs variantes de plaquettes ont été produites. La clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) est une belle création professionnelle, déjà puissante par ses impulsions courtes et régulières.
- Homologuée en Novembre 1964, la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) est constituée de deux modules principaux (transformateur et plaquette électronique).
- Avec les modules d’origine, les réparations par substitution sont rapides, ne demandent pas de grandes connaissances mais sont plus onéreuses que les interventions « composant par composant » qui restent possibles pour la plaquette électronique.
Impulsion de la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) avec charge normalisée de 500 Ohms :

Avec la charge normalisée de 500 Ohms branchée aux bornes « Clôture » et « Terre », la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) produit des impulsions espacées d’un peu plus de 1 seconde ayant la forme d’une demie sinusoïde d’environ 9 milli-secondes, tension-crête 88 Volts, intensité-crête 176 mA et puissance-crête 16 W
Impulsion de la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) sans charge :

Sans charge branchée aux bornes « Clôture » et « Terre », la clôture La Châtaigne 220V, Diode contrôlée (1969) produit des impulsions à front raide espacées d’un peu plus de 1 seconde, d’une durée de 9 ms, (moins de 1/100e de seconde) et de tension-crête 6800 Volts (plus de 9000 V si on néglige les oscillations transitoires).